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CARPE DIEM
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20 novembre 2007

Tous les mots sont bons (suite)

Après la version "Maths" la version "foot". Le texte peut paraître maladroit, mais quand on le prend au sens purement foot, ça peut le faire ;-)
Voici donc les paroles d'une chanson sortie en 1982, signée Remy Tarrier.

"J’ai beau passer et repasser notre rencontre au magnétoscope,
Je n’arrive pas a comprendre comment j’ai pu la perdre.
Quand je t’ai connue, j’étais hors jeu,
J’attendais la mi-temps pour souffler un peu.
Depuis un bon moment je touchais plus un ballon,
J’tournais en rond dans la surface de réparation.
Pour réchauffer mes mains, je les mettais dans mon short
Et j’étais triste comme une belle attaque qui avorte.
Soudain, sur une passe lumineuse
Ma vision du jeu se fit plus claire.
Je t’ai tout de suite remarquée,
Démarquée près du poteau de corner.
Une occasion comme ça il n’y en a pas deux dans un match.
Je n’ai pas hésité, contrôle de la poitrine,
Reprise de volée, en plein cœur.
 
(Refrain)
T’es belle comme un coup-franc de Platini qui va dans la lucarne,
Sensuelle comme un p’tit pont d’Pelé dans un mouchoir de poche
Moi qui suis comme un tir de Rocheteau qui s’écrase sur le poteau,
Imagine comme je fus étonné qu’tu m’aies sélectionné.
 
Comment ? Tu es anglaise !
J’ai le trac, je n’ai encore jamais aimé au niveau international.
Je songe à Liverpool et me souviens d’Ipswich
Dès le coup d’envoi je comprends que ce sera très physique
J’aime aller au contact, épaule contre épaule, nous partons en une-deux
Je sens que tu veux changer d’aile,
Tu essayes de t’échapper par quelque feinte de corps
Mais je reste vigilant toujours à la limite de la correction,
Jusqu’à cette putain de 89e minute
Je jure il n’y avait pas penalty
Tu t’es laissée tomber toute seule
Résultat, lorsque j’ai protesté
Tu as sorti ton carton rouge en me disant :
« Pour toi c’est fini il n’y aura pas de match retour. »
Je ne pleure pas, non, c’est la douche
Au stade où j’en suis, je vais me pendre à la barre transversale
Et je veux que l’on m’enterre au Parc des Princes
 
Et pourtant
(Au refrain)
T’es belle comme un coup-franc de Platini qui va dans la lucarne
Sensuelle comme la pelouse de Wembley avant qu’on l’aie foulée
Ne me reste que ton maillot, l’odeur de ta sueur
Et la trace de tes crampons en bleu sur le cœur"

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CARPE DIEM
  • "Je m'en allai dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Je voulais vivre intensément...Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie, pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu." H.D.THOREAU
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