Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CARPE DIEM
Archives
27 juillet 2006

Tanger, ville sirène ..........

La première chose qui peut vous frapper quand vous arrivez pour la 1ère fois à Tanger, c’est cet air de "déjà vu". Une impression de connaître ces décors, ces murs, ces ruelles en pente (tellement fatigantes mais remarquables pour les mollets), ce boulevard, cet air…

Ah l’air, … l’air de Tanger…

Et puis peu de temps après, vous vous retrouvez à scruter le ciel en marchant dans ces rues. Vous vous demandez ce qu’il peut y avoir de différent dans cette ville…

Tanger_009

.... La lumière .............

Il y a Tanger une lumière incroyable, différente, un halo qui vous transperce, vous entoure d’une chaleur, …, pas vraiment une chaleur, …c’est un je ne sais quoi inexplicable. En tout cas vous le sentez.

Cette lumière a pendant longtemps fasciné les artistes, les peintres… Matisse, Delacroix, ou encore Bacon.

Tanger, ville mythique rendez-vous entre les vagues violentes de l’Atlantique et le calme apaisant de la Méditerranée. Ville sirène dont le chant ensorcelle à jamais celui qui foule sa terre.

L'écrivain Paul Bowles, un des amoureux de Tanger......

 "... Regarder Tanger de loin est une bonne façon de l'embellir et effacer ses défauts. Il y a des années, dès qu'on débarquait à Tanger, on se sentait littéralement hypnotisé par l'intense luminosité. Une lumière toujours en mouvement, chaude et douce quand soufflent les vents du désert, dure et mélancolique quand elle est soumise à l'influence de l'océan."

"Si je dis que Tanger me frappa comme étant une ville de rêve, il faut prendre l'expression dans son sens littéral. Sa topographie était riche de scènes typiquement oniriques : des rues couvertes semblables à des couloirs avec, de chaque côté, des portes ouvrant sur des pièces, des terrasses cachées dominant la mer, des rues qui n'étaient que des escaliers, des impasses sombres, des petites places aménagées dans des endroits pentus, si bien qu'on aurait dit les décors d'un ballet dessinés au mépris des lois de la perspective, avec des ruelles partant dans toutes les directions. On y trouvait aussi des tunnels, des remparts, des ruines, des donjons et des falaises, autant de lieux classiques de l'univers onirique."

"Par une belle fin d'après-midi, je me promenais lentement dans un réseau complexe de galeries. Allongé dans mon lit, je passais en revue ce que j'avais vu en rêve, désolé d'avoir quitté cet endroit merveilleux en m'éveillant quand soudain, je compris avec stupeur que cette ville magique existait vraiment. C'était Tanger."

Publicité
Commentaires
I
chui tangeroise et je sui né a tanger javais tous mes amis la bas et maintenant quand je suis en france tous les beau truc qui sont a tanger ils me manque grave .<br /> et cé pour ça je dis pour tous les marocain du monde entier de resté fidele pour leurs pays et voila mes amis !! gros bizous de imane zitoune la tangeroise vive le maroc!!!
F
A Tanger, j'y ai passé les plus beaux moments de ma vie, ce n'est pas à cause des personnes ou des faits, mais c'est parce que c'était à Tanger...
K
De la mer s'élevaient, en embruns parfumés de varech, les premiers reflets d'un crépuscule livide.<br /> C'était l'heure où la ville baissait la voix pour me murmurer quelques bribes de fastueux souvenirs, à travers chaque fissure de ses murs crépis par la sensuelle caresse du regard des hommes.<br /> C'était l'heure où, l'ombre de Paul Bowles planait sur le café de la plage en odeurs de girofles et de jasmin et où le ciel reflétait le regard enflammé d'un Matisse ou d'un Delacroix.<br /> <br /> <br /> C'était enfin l'heure où, je me sentais libre d'errer dans mes souvenirs collés en affiches défraîchies sur les murs peints à la chaux. Des recoins de chacune de leurs craquelures, s'écoulait suavement le nectar de ces délicieux moments, emprisonnés à jamais dans la pierre, mosaïque d'un rêve éveillé. Grisé par leurs odeurs, je déambulais l'allure fière de fouler ces pavés tant aimés. Ils me transportaient délicatement vers la plage, où tous ces souvenirs venaient perpétuellement s'étaler en vagues grisantes d'une nostalgie douce-amère.<br /> L'ombre naissante enfantait un corps recroquevillé sur le sable humide de la grève. A quelques mètres à peine, une autre âme échouée sur le sable grelotte les mains entre les genoux, faisant vibrer l'air de la complainte silencieuse de ces enfants du sable.<br /> <br /> <br /> Leur nombre augmentait de jour en jour sur les plages du détroit, où venaient s'échouer leurs rêves chimériques d'un lendemain meilleur, au delà de l'espoir aux couleurs de brume.<br /> <br /> <br /> Je regardai le ciel. L'ombre du soir montait à l'assaut de la lumière fatiguée d'un jour agonisant, lacérant de griffes noires son manteau doré. Je regardais disparaître dans le firmament taché d'un sang aux reflets mauves, l'âme du jour en nuées d'oiseaux. Dans un dernier râle, le jour s'en fut. La nuit soupirait, par l'appel des muezzins, sa perpétuelle victoire sur les collines fleuries de petites maisons lilas…<br /> <br /> <br /> J'aimerai toujours Tanger le soir…<br /> <br /> <br /> kb...qui te remercie
K
Oh oui Tamger la magnifique et sa lumiere la surrealiste...quelque d'indescriptible mais d'emotionnel, quelque chose d'intouchable mais qui se sent... bizare mais c'est ca la lumiere de la ville du Detroit. <br /> mais, Tanger, comme on la lit dans les romans, comme on la voit dans les tableaux et comme on la sent en etant un romantique ou un amoureux de cette ville souffre denormes problemes, <br /> Le socco, grand et petit, la cafe "Al Haffa", ses ruelles, son theatre Cervantes....tout sera ruine dans quelques annees sil nest pas entretenu et restore, dailleurs c un probleme dont souffre ttes les villes du Maroc, tout le patrimoine marocain, toutes les constructions coloniales, les arcades andalouses...ne seront qu un vieuxsouvenir de notre histoire et nos enfants n'en verront que des photos sur des livres et des phrases dedcrites par des auteurs venus d'ailleurs car ce ne sont meme pas les marocains qui qpprecient leur pasy a moins qu;ils sachent que "flane" a ecrit sur et "fertlane" a chante sur ca, Bizare masi nous sommes comme ca,
CARPE DIEM
  • "Je m'en allai dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Je voulais vivre intensément...Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie, pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu." H.D.THOREAU
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité